5 octobre : jour­née mon­diale des ensei­gnants : défense incon­di­tion­nelle des sta­tuts, des postes et des liber­tés syn­di­cales des enseignants

4 Oct, 2018Non clas­sé

La jour­née mon­diale des ensei­gnants s’inscrit dans un contexte inter­na­tio­nal où les poli­tiques menées par les gou­ver­ne­ments et sus­ci­tées par les ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales (FMI, Banque mon­diale, Union Euro­péenne) sont très éloi­gnées des exi­gences affir­mées dans les recom­man­da­tions de 1966 et de 1997 de l’OIT et de l’UNESCO.

En France, le Ministre de l’Education natio­nale, M. Blan­quer, sou­haite sup­pri­mer 1800 postes dans le cadre de la poli­tique de sup­pres­sion des 120 000 postes dans la fonc­tion publique d’ici à la fin du quiquennat.

Le gou­ver­ne­ment Macron s’oriente clai­re­ment vers un désen­ga­ge­ment pro­gres­sif de l’état de l’école répu­bli­caine, ser­vice public de l’éducation : remise en cause des garan­ties sta­tu­taires, recru­te­ment crois­sant de per­son­nels non-titu­laires et pré­caires, gel des trai­te­ments, ralen­tis­se­ments des carrières…

Cela se conjugue avec des contre-réformes qui mettent en place une ter­ri­to­ria­li­sa­tion de l’école. D’une région à une autre, d’une ville à une autre, d’un éta­blis­se­ment à un autre, les élèves n’auront plus accès aux mêmes conte­nus, aux mêmes exa­mens et donc, aux mêmes diplômes.

Dans le même temps, l’é­va­lua­tion des ensei­gnants par grille de com­pé­tences et l’audit annon­cé des éta­blis­se­ments sco­laires ne peuvent mener qu’à des pres­sions sup­plé­men­taires qui auront des consé­quences sur les car­rières des ensei­gnants et sur leur indé­pen­dance pédagogique.

C’est le sens des contre-réformes du lycée, du bac­ca­lau­réat, de Par­cour­sup et de la licence reje­tée par la FNEC-FP FO, la FSU, Soli­daires et les orga­ni­sa­tions étu­diantes et lycéennes, lUNEF, lUNL et la FIDL.

Le lycéen, futur étu­diant et sala­rié sui­vrait un par­cours indi­vi­dua­li­sé et des cer­ti­fi­ca­tions par blocs de com­pé­tences le livrant in fine à la sélec­tion à l’en­trée de la fac sur la base de ce par­cours. Il sera éga­le­ment livré au contrat de gré à gré face au patronat.

C’est une logique qui s’ins­crit dans une remise en cause glo­bale de toutes les garan­ties col­lec­tives des fonc­tion­naires comme des sala­riés du pri­vé. Tout comme le pro­jet de réforme des retraites du gou­ver­ne­ment. C’est pour­quoi la FNEC-FP FO appelle, avec sa confé­dé­ra­tion Force Ouvrière, à la mobi­li­sa­tion du 9 octobre avec la CGT et Solidaires.

Le finan­ce­ment par l’état de l’école et de l’université, l’existence de pro­grammes et de diplômes natio­naux, les mêmes pour tous, garan­tissent l’égalité des élèves sur tout le territoire.

Les garan­ties sta­tu­taires, dont la car­rière, la sta­bi­li­té de l’emploi, les liber­tés péda­go­giques et aca­dé­miques des ensei­gnants sont essen­tielles comme le rap­pellent les recom­man­da­tions de 1966 et de 1997.

Enfin le recru­te­ment par concours de fonc­tion­naires titu­laires de leur poste, une for­ma­tion ini­tiale sous sta­tut de fonc­tion­naire et une for­ma­tion conti­nue assures par l’é­tat sont indis­pen­sables, pour les mêmes raisons.

C’est pour­quoi la FNEC-FP FO condamne le pro­jet du ministre qui consiste à recru­ter, des la L2, des pro­fes­seurs appren­tis sous contrat, sous payés, taillables, cor­véables et licen­ciables en fonc­tion des ajus­te­ments budgétaires.

Les ensei­gnants sont ceux qui trans­mettent le savoir, ils sont les pre­miers défen­seurs de la liber­té d’ex­pres­sion et de l’esprit cri­tique. Leurs reven­di­ca­tions doivent être entendues.

La FNEC-FP FO exige du ministre qu’il sorte de sa surdité.

La France n est pas iso­lée. Les condi­tions de tra­vail, les trai­te­ments et les droits syn­di­caux et démo­cra­tiques des ensei­gnants dont fra­gi­lises dans le monde entier.

La FNEC-FP FO, atta­chée à la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale, réaf­firme son sou­tien aux ensei­gnants et à leurs orga­ni­sa­tions qui, dans le monde entier, se battent pour leurs reven­di­ca­tions et la défense de leurs liber­tés syn­di­cales recon­nues par les conven­tions 87 et 98 de l’OIT.

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