Appel de la CEF du 25 jan­vier 2021

26 Jan, 2021Com­mu­ni­qué

Temps de lec­ture : ( mots)

Regrou­per les per­son­nels et enga­ger dès main­te­nant les ini­tia­tives pour la satis­fac­tion des revendications

Alors qu’une ava­lanche d’attaques se déchaine contre les droits des sala­riés, le gou­ver­ne­ment uti­li­sant lar­ge­ment la situa­tion sani­taire pour ten­ter d’étouffer toute résis­tance, la grève du 26 jan­vier dans l’EN et l’ESR consti­tue pour les syn­di­cats de la fédé­ra­tion un levier pour orga­ni­ser le regrou­pe­ment des per­son­nels, éta­blir les cahiers de reven­di­ca­tion (postes, salaires, condi­tions de tra­vail…) et déci­der des moyens de les faire aboutir.

La CEF invite les syn­di­cats de la fédé­ra­tion à pour­suivre la mobi­li­sa­tion, à ampli­fier ce regrou­pe­ment avec des tour­nées d’écoles, éta­blis­se­ments, ser­vices, des réunions de per­son­nels, et à sou­te­nir et orga­ni­ser toutes les ini­tia­tives (motions, délé­ga­tions, audiences, ras­sem­ble­ments, grèves…) pour faire valoir les revendications.

Entre mars 2020 et jan­vier 2021, aucun réel plan de recru­te­ment n’a été mis en œuvre. Au contraire, par­tout, le chaos se pour­suit. Télé­tra­vail et ensei­gne­ments hybrides sont impo­sés au mépris de la régle­men­ta­tion, des condi­tions de tra­vail des per­son­nels et d’apprentissage des élèves.

Aucune mesure répon­dant à la situa­tion sani­taire n’a été prise. La CEF exige que le ministre res­pecte ses obli­ga­tions d’employeur : réunion des CHSCT, four­ni­ture des masques adap­tés, dépis­tage et vac­ci­na­tion pour les per­son­nels qui en font la demande, réel sui­vi médi­cal des per­son­nels, abro­ga­tion du jour de carence avec effet rétroactif …

De nou­velles sup­pres­sions de postes sont annon­cées à la ren­trée dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les services.

La CEF reven­dique l’arrêt de ces sup­pres­sions de postes, la créa­tion de tous les postes néces­saires et le recru­te­ment immé­diat de per­son­nels pour faire face à la situa­tion, notam­ment en titu­la­ri­sant les contrac­tuels et en ayant recours aux listes complémentaires.

La géné­ra­li­sa­tion des cours en dis­tan­ciel ou hybrides et les menaces d’une remise en cause du calen­drier sco­laire (ral­lon­ge­ment des vacances d’hiver et réduc­tion des vacances d’été) sont inacceptables.

Les étu­diants ont repris le che­min de la mobi­li­sa­tion, des AG et des mani­fes­ta­tions pour exi­ger la réou­ver­ture immé­diate des uni­ver­si­tés. Des per­son­nels prennent posi­tion pour le droit de faire cours en pré­sen­tiel dès main­te­nant s’ils le décident. La CEF appelle ses syn­di­cats à appuyer toutes les ini­tia­tives visant à orga­ni­ser col­lec­ti­ve­ment la réou­ver­ture dès main­te­nant. Elle sou­tient, avec la cgt-FO, la mobi­li­sa­tion des étu­diants pour le droit aux études. Elle demande l’arrêt des sanc­tions, des pres­sions à l’encontre des per­son­nels qui décident de reprendre leurs cours en présentiel.

La CEF réaf­firme son atta­che­ment à l’ensemble des diplômes et se féli­cite du com­mu­ni­qué com­mun des orga­ni­sa­tions syn­di­cales SNFOLC, SNES-FSU, CGT Educ’action, SUD Edu­ca­tion, SNALC et SNCL-FAEN deman­dant le réta­blis­se­ment dès cette année des épreuves ter­mi­nales et natio­nales du bac­ca­lau­réat et l’abandon du contrôle continu.

La CEF s’oppose à la vente à la découpe de la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle pour les adultes et la mise en concur­rence de l’AFPA, à la mar­chan­di­sa­tion de la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle ini­tiale avec le déve­lop­pe­ment for­ce­né de l’apprentissage, au déman­tè­le­ment et à la pri­va­ti­sa­tion de l’éducation popu­laire et de l’ensemble des ser­vices de jeu­nesse et sports. La CEF réaf­firme les reven­di­ca­tions sur les salaires et les effec­tifs por­tées par le SNAC-FO lors de son audience au minis­tère de la culture.

Le Gre­nelle du ministre Blan­quer sus­cite colère et indi­gna­tion. La « reva­lo­ri­sa­tion » pro­po­sée est per­çue comme une pro­vo­ca­tion. Seule une mino­ri­té d’enseignants est concer­née. Rien pour les autres caté­go­ries de per­son­nels ! Inac­cep­table ! La CEF réaf­firme sa reven­di­ca­tion : ouver­ture de négo­cia­tions pour l’augmentation de 20 % de la valeur du point d’indice ; aug­men­ta­tion indi­ciaire de 183 € nets men­suel pour tous immé­dia­te­ment comme les per­son­nels hos­pi­ta­liers et sans contrepartie.

Les remises en cause sta­tu­taires qui découlent du Gre­nelle (RH de proxi­mi­té, ren­for­ce­ment de l’accompagnement PPCR, for­ma­tion et éva­lua­tion « par les pairs », pilo­tage par l’évaluation, fusion des corps d’inspection, réforme de la direc­tion d’école, réforme du concours…) s’articulent avec la loi 4D (trans­fert de la san­té sco­laire aux col­lec­ti­vi­tés, posi­tion­ne­ment des adjoints ges­tion­naires d’EPLE sous une double auto­ri­té hié­rar­chique Etat/collectivité ter­ri­to­riale) et la réforme de l’éducation prio­ri­taire et ses contrats locaux. Elles visent à por­ter un coup déci­sif aux sta­tuts natio­naux et accé­lé­rer la ter­ri­to­ria­li­sa­tion de l’Ecole. La CEF reven­dique l’arrêt immé­diat de toutes ces remises en cause statutaires.

La CEF réaf­firme son atta­che­ment au main­tien des per­son­nels de san­té sco­laire et de ser­vice social au sein du minis­tère de l’Education natio­nale. C’est pour­quoi elle sou­tient la demande d’audience des syn­di­cats SNFOIEN, SNFOASEN, SMe­dEN-FO, avec la FNEC FP-FO, pour le retrait de la loi 4D.

La CEF sou­tient les mobi­li­sa­tions des AED et des AESH. Elle se féli­cite du suc­cès des réunions AESH qui se tiennent dans les dépar­te­ments qui mettent à l’ordre du jour la mobi­li­sa­tion pour obte­nir un vrai sta­tut, un vrai salaire, et sou­tient l’appel des 100 AESH de Seine St Denis à la grève le 9 février. Elle appelle à pour­suivre le regrou­pe­ment de ces per­son­nels AED et AESH sur leurs reven­di­ca­tions et les AG pour décider.

La CEF se féli­cite du vote de la FGF-FO contre l’ordonnance sur la négo­cia­tion dans la Fonc­tion publique qui se situe dans le cadre de la loi de trans­for­ma­tion de la Fonc­tion publique.

La CEF, avec sa confé­dé­ra­tion, réaf­firme sa déter­mi­na­tion « à com­battre toute remise en cause des droits et liber­tés fon­da­men­tales, dont les liber­tés syn­di­cales, et de toutes dis­po­si­tions allant dans ce sens qui doivent être reti­rées, conte­nues notam­ment dans la pro­po­si­tion de loi « sécu­ri­té glo­bale » et les décrets sécu­ri­té inté­rieure. » La CEF invite les syn­di­cats de la fédé­ra­tion à pré­pa­rer la mobi­li­sa­tion du 30 janvier.

Face à toutes ces attaques, confi­ne­ment ou pas, la CEF appelle les sec­tions de la FNEC FP-FO et ses syn­di­cats à main­te­nir la per­ma­nence de l’ac­ti­vi­té syn­di­cale en réunis­sant les ins­tances, les AG de reprise de cartes, pour orga­ni­ser la mobi­li­sa­tion des per­son­nels pour la satis­fac­tion des reven­di­ca­tions. Afin de peser dans ce rap­port de force, la CEF invite toutes ses struc­tures à pour­suivre le ren­for­ce­ment du syn­di­ca­lisme libre et indé­pen­dant par un plan ambi­tieux de syn­di­ca­li­sa­tion et à enga­ger dès main­te­nant la cam­pagne pour les élec­tions pro­fes­sion­nelles de 2022.

Adop­té à l’unanimité, à Mon­treuil, le 25 jan­vier 2021

Macron-Bay­­rou conti­nue­ront à nous atta­quer : Nous ferons tout pour les bloquer !

Après la cen­sure du gou­ver­ne­ment Bar­nier, tota­le­ment illé­gi­time, le pré­sident Macron a déci­dé de pour­suivre son coup de force contre la démo­cra­tie et de nom­mer Fran­çois Bay­rou Pre­mier ministre. Ce cacique de la 5e Répu­blique, nous l’avons déjà jugé sur pièce…

Sou­tien total à la popu­la­tion et aux per­son­nels de Mayotte !

Same­di 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévas­té par le cyclone Chi­do, d’une vio­lence extrême, excep­tion­nelle, jamais vue depuis près d’un siècle. Tan­dis que des images de déso­la­tion cir­culent dans la presse, les élus locaux font état de dégâts…

Macron ne veut lâcher sur rien… Nous non plus !

Ce 11 décembre, les syn­di­cats de fonc­tion­naires ont été convo­qués en Conseil Com­mun de la Fonc­tion publique pour dis­cu­ter d’un pro­jet de décret rédui­sant de 10% l’in­dem­ni­sa­tion des jours d’ar­rêt mala­die des contrac­tuels. FO a fait reti­rer ce point de l’ordre…

La FNEC FP-FO sera aux côtés de tous ceux qui disent : nous continuons !

Grève puis­sante le jeu­di 5 décembre : 200 000 mani­fes­tants, des taux de gré­vistes record dans l’Éducation natio­nale, chez les ter­ri­to­riaux… La puis­sance de la grève, au len­de­main de la cen­sure de Bar­nier, montre que les per­son­nels n’ont aucune envie de…

Après la cen­sure, grève puis­sante ce 5 décembre ! Main­te­nant : il s’agit de trans­for­mer l’essai !

La cen­sure vient de faire tom­ber le gou­ver­ne­ment Bar­nier, suite au 49–3 pour pas­ser en force son PLFSS (pro­jet de loi de finan­ce­ment de la Sécu­ri­té sociale), ses trois jours de carence pour les fonc­tion­naires… C’est le résul­tat du refus de recon­naître le…

Main­te­nant, on n’attend plus ! GRÈVE ! Pour blo­quer Macron-Barnier !

Hier, c’était l’obstruction par­le­men­taire pour empê­cher le vote sur l’abrogation de la réforme des retraites, demain, ce sera le 49–3 pour faire pas­ser l’austérité… Mais ça ne passe pas, et ça ne pas­se­ra pas ! Les grèves se mul­ti­plient : dans l’industrie,…

Face à la vio­lence des attaques, 3 jours de carence : 3 jours de grève ! Dans l’unité, avec les cheminots !

Le gou­ver­ne­ment mino­ri­taire bran­dit déjà la menace du 49–3 pour faire pas­ser un bud­get d’une bru­ta­li­té sans pré­cé­dent : gel des salaires, sup­pres­sions de mil­liers de postes dans les ser­vices publics, jours de carence, des­truc­tion de la Sécu… Et ce dans un…

Acte II du « choc des savoirs » : une pro­vo­ca­tion de plus ! Pré­pa­rons la mobi­li­sa­tion pour gagner !

La ministre Gene­tet a annon­cé ses mesures de « l’acte II du choc des savoirs ». Ces déci­sions font suite à la réunion du 21 octobre que la FNEC FP FO avait ain­si résu­mée : Aucune réponse aux reven­di­ca­tions sur les postes et les salaires ; Main­tien de la…

Face au « fonc­­tion­­naires-bashing », la seule réponse : la grève !

Pour impo­ser son bud­get d’extrême rigueur et ses mesures contre le Sta­tut et les ser­vices publics, le ministre Kas­ba­rian n’a pas hési­té ces der­niers jours à faire du « fonc­tion­naire-bashing » pour ten­ter de divi­ser les tra­vailleurs. Une cam­pagne de…

Pour blo­quer Kas­ba­rian, Gene­tet et pour gagner : la grève jusqu’à satis­fac­tion, tous ensemble !

Les annonces rela­tives au pro­jet de bud­get 2025 répandent la colère dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les ser­vices. Dans les réunions syn­di­cales qui se tiennent quo­ti­dien­ne­ment, les per­son­nels expriment leur rejet des mesures envi­sa­gées par ce…