Au pro­gramme du Bre­vet en Amé­rique du Nord : bour­rage de crâne et marche au pas… Abro­ga­tion du SNU !

3 Juin, 2024Com­mu­ni­qué, Défense du sta­tut, Laï­ci­té

« Le Ser­vice Natio­nal Uni­ver­sel et l’engagement » tenait lieu de sujet d’Enseignement Moral et Civique (EMC) pour les élèves de 3ème sco­la­ri­sés en Amé­rique du Nord qui ont pas­sé les épreuves du Diplôme Natio­nal du Bre­vet 2024 en ce début du mois de juin.

En guise de docu­ments leur étaient pro­po­sés un extrait d’un article de presse pré­sen­tant des infor­ma­tions sur l’organisation du SNU dans les Pyré­nées-Orien­tales, puis un extrait du dépliant gou­ver­ne­men­tal pro­mou­vant le SNU et inti­tu­lé « Pour­quoi s’engager ? ». Dans le pre­mier docu­ment, les élèves pou­vaient lire notam­ment que le séjour de cohé­sion est « aus­si l’occasion de for­mer aux valeurs patrio­tiques avec levée des cou­leurs chaque matin, une jour­née dédiée à la défense de la mémoire et une visite du centre com­man­do de Mont-Louis (un centre d’entraînement de l’armée) ».

Après avoir rele­vé diverses infor­ma­tions dans les docu­ments, les can­di­dats étaient invi­tés à expli­quer « pour­quoi toutes les acti­vi­tés menées per­mettent de déve­lop­per l’engagement citoyen », puis, dans le cadre d’une « pré­sen­ta­tion en cours d’Enseignement Moral et Civique sur la Défense natio­nale » qu’ils devaient ima­gi­ner « sou­hai­ter faire », ils étaient appe­lés à «(expli­quer) à (leurs) cama­rades les condi­tions pour par­ti­ci­per au SNU, les acti­vi­tés pro­po­sées et les objec­tifs de ce séjour de cohé­sion »…

Autre­ment dit, après avoir van­té les bien­faits du SNU cen­sé les for­mer à « l’engagement citoyen » (en uni­forme et au garde-à-vous), les futurs lycéens sont encou­ra­gés à se trans­for­mer en « agents recru­teurs » de leurs petits cama­rades. Avec un tel bour­rage de crâne digne de la pro­pa­gande la plus écu­lée, on ne serait même pas sur­pris de voir les col­lé­giens invi­tés à chan­ter au Chef de l’Etat

« Devant toi, le sau­veur de la France, nous jurons, nous tes gars, de ser­vir et de suivre tes pas »… C’est que depuis sa pro­messe élec­to­rale de 2017, le pré­sident Macron peine à rendre le SNU obli­ga­toire. Lors de sa confé­rence de presse du 16 jan­vier 2024, il a de nou­veau annon­cé sa géné­ra­li­sa­tion en classe de seconde, en vue de le rendre obli­ga­toire, au nom du « réar­me­ment civique ». Son Pre­mier ministre Attal lui emboî­tait le pas le 30 jan­vier en annon­çant à son tour le lan­ce­ment de « tra­vaux en vue de sa géné­ra­li­sa­tion à la ren­trée sco­laire 2026 »… Mais le fait est qu’en 2023, envi­ron 40 000 volon­taires ont effec­tué un « séjour de cohé­sion » sur un peu plus de 500 000 élèves de seconde, soit à peine 8 % du public concer­né, et que, pour l’heure, l’arrêté minis­té­riel du 29 novembre 2023, pris en appli­ca­tion du décret ins­tau­rant « une séquence d’observation en milieu pro­fes­sion­nel en classe de seconde géné­rale et tech­no­lo­gique », ne pré­sente le séjour de cohé­sion que comme une pos­si­bi­li­té de déro­ga­tion à cette période de stage, et non comme une obligation.

De fait, l’obligation du SNU se heurte depuis le début à la répro­ba­tion des orga­ni­sa­tions syn­di­cales et lycéennes, qui refusent l’enrôlement de la jeu­nesse à des fins guerrières.

Qui plus est, la jeu­nesse sait à quoi s’en tenir concer­nant la « socié­té soli­daire » à laquelle le SNU serait cen­sé la pré­pa­rer, avec un pré­sident de la Répu­blique et un gou­ver­ne­ment qui four­nissent les armes qui servent à mas­sa­crer les Pales­ti­niens, et qui, dans leur propre pays, n’ont de cesse de

détruire les dis­po­si­tifs de soli­da­ri­té que sont les retraites, l’assurance chô­mage, les ser­vices publics, au pre­mier rang des­quels l’Hôpital et l’Ecole (alors que l’Ecole publique manque de tout, et que le ministre de l’économie a déci­dé de lui reti­rer près de 700 mil­lions d’euros pour 2024 au nom de l’économie de guerre, la géné­ra­li­sa­tion du SNU coû­te­rait 2 mil­liards d’euros…).

Elle sait à quoi s’en tenir concer­nant « l’engagement citoyen » auquel elle est appe­lée, de la part de Macron et de ses ministres qui bran­dissent la matraque et la garde à vue contre les étu­diants et les lycéens qui se mobi­lisent pour le ces­sez-le-feu à Gaza et pour leurs reven­di­ca­tions (pour l’abandon de Par­cour­sup, du « choc des savoirs »…).

Pour la FNEC FP-FO, la place des jeunes est à l’Ecole pour accé­der à l’instruction et à des qua­li­fi­ca­tions, pour ensuite pré­tendre à un vrai tra­vail, avec un vrai salaire. Au contraire, l’utilisation d’épreuves d’examens pour mani­pu­ler des élèves mineurs à des fins de pro­pa­gande est inac­cep­table ! La FNEC FP-FO ne lais­se­ra pas nos col­lèges, nos lycées se trans­for­mer en lieux d’embrigadement de la jeunesse.

Elle réaf­firme, à ce titre, son exi­gence d’abrogation du SNU, et d’arrêt des contre-réformes orga­ni­sant la casse de l’Ecole publique, des sta­tuts de ses per­son­nels et du droit à l’instruction.

Macron-Bay­­rou conti­nue­ront à nous atta­quer : Nous ferons tout pour les bloquer !

Après la cen­sure du gou­ver­ne­ment Bar­nier, tota­le­ment illé­gi­time, le pré­sident Macron a déci­dé de pour­suivre son coup de force contre la démo­cra­tie et de nom­mer Fran­çois Bay­rou Pre­mier ministre. Ce cacique de la 5e Répu­blique, nous l’avons déjà jugé sur pièce…

Sou­tien total à la popu­la­tion et aux per­son­nels de Mayotte !

Same­di 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévas­té par le cyclone Chi­do, d’une vio­lence extrême, excep­tion­nelle, jamais vue depuis près d’un siècle. Tan­dis que des images de déso­la­tion cir­culent dans la presse, les élus locaux font état de dégâts…

Macron ne veut lâcher sur rien… Nous non plus !

Ce 11 décembre, les syn­di­cats de fonc­tion­naires ont été convo­qués en Conseil Com­mun de la Fonc­tion publique pour dis­cu­ter d’un pro­jet de décret rédui­sant de 10% l’in­dem­ni­sa­tion des jours d’ar­rêt mala­die des contrac­tuels. FO a fait reti­rer ce point de l’ordre…

La FNEC FP-FO sera aux côtés de tous ceux qui disent : nous continuons !

Grève puis­sante le jeu­di 5 décembre : 200 000 mani­fes­tants, des taux de gré­vistes record dans l’Éducation natio­nale, chez les ter­ri­to­riaux… La puis­sance de la grève, au len­de­main de la cen­sure de Bar­nier, montre que les per­son­nels n’ont aucune envie de…

Après la cen­sure, grève puis­sante ce 5 décembre ! Main­te­nant : il s’agit de trans­for­mer l’essai !

La cen­sure vient de faire tom­ber le gou­ver­ne­ment Bar­nier, suite au 49–3 pour pas­ser en force son PLFSS (pro­jet de loi de finan­ce­ment de la Sécu­ri­té sociale), ses trois jours de carence pour les fonc­tion­naires… C’est le résul­tat du refus de recon­naître le…

Main­te­nant, on n’attend plus ! GRÈVE ! Pour blo­quer Macron-Barnier !

Hier, c’était l’obstruction par­le­men­taire pour empê­cher le vote sur l’abrogation de la réforme des retraites, demain, ce sera le 49–3 pour faire pas­ser l’austérité… Mais ça ne passe pas, et ça ne pas­se­ra pas ! Les grèves se mul­ti­plient : dans l’industrie,…

Face à la vio­lence des attaques, 3 jours de carence : 3 jours de grève ! Dans l’unité, avec les cheminots !

Le gou­ver­ne­ment mino­ri­taire bran­dit déjà la menace du 49–3 pour faire pas­ser un bud­get d’une bru­ta­li­té sans pré­cé­dent : gel des salaires, sup­pres­sions de mil­liers de postes dans les ser­vices publics, jours de carence, des­truc­tion de la Sécu… Et ce dans un…

Acte II du « choc des savoirs » : une pro­vo­ca­tion de plus ! Pré­pa­rons la mobi­li­sa­tion pour gagner !

La ministre Gene­tet a annon­cé ses mesures de « l’acte II du choc des savoirs ». Ces déci­sions font suite à la réunion du 21 octobre que la FNEC FP FO avait ain­si résu­mée : Aucune réponse aux reven­di­ca­tions sur les postes et les salaires ; Main­tien de la…

Face au « fonc­­tion­­naires-bashing », la seule réponse : la grève !

Pour impo­ser son bud­get d’extrême rigueur et ses mesures contre le Sta­tut et les ser­vices publics, le ministre Kas­ba­rian n’a pas hési­té ces der­niers jours à faire du « fonc­tion­naire-bashing » pour ten­ter de divi­ser les tra­vailleurs. Une cam­pagne de…

Pour blo­quer Kas­ba­rian, Gene­tet et pour gagner : la grève jusqu’à satis­fac­tion, tous ensemble !

Les annonces rela­tives au pro­jet de bud­get 2025 répandent la colère dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les ser­vices. Dans les réunions syn­di­cales qui se tiennent quo­ti­dien­ne­ment, les per­son­nels expriment leur rejet des mesures envi­sa­gées par ce…