Compte ren­du du CSE du 6 octobre 2020 la FNEC FP-FO vote contre de nou­velles mesures de musè­le­ment des personnels

12 Oct, 2020CSA/CSE

Décla­ra­tion liminaire

De nou­velles res­tric­tions sani­taires sont mises en œuvre aujourd’hui dans les zones dites écar­lates, mais aucune mesure n’a été prise pour aug­men­ter les lits et les recru­te­ments dans les hôpitaux.

Les liber­tés indi­vi­duelles et col­lec­tives, les liber­tés syn­di­cales ne sont pas négo­ciables. Le gou­ver­ne­ment uti­lise le pré­texte sani­taire pour fran­chir chaque semaine un cran sup­plé­men­taire dans la remise en cause des droits démo­cra­tiques. Ain­si, avec la cgt-FO, la FNEC FP-FO exige en par­ti­cu­lier que le droit de réunion, de mani­fes­ta­tion, ain­si que tous les droits syn­di­caux soient réta­blis. La répres­sion à l’encontre des per­son­nels et mili­tants syn­di­caux doit ces­ser immédiatement.

Ain­si la limi­ta­tion de la jauge à 50% des effec­tifs des uni­ver­si­tés consti­tue une nou­velle limi­ta­tion de l’accès à l’instruction, droit ins­crit dans notre consti­tu­tion. Dans le même temps, les résul­tats de Par­cour­sup sont tom­bés la semaine der­nière. Plus de 591 bache­liers sont encore sans affec­ta­tion. Le tableau de bord du minis­tère de l’Enseignement supé­rieur et de la Recherche indique que 666 000 can­di­dats sur 950 000 ont accep­té une pro­po­si­tion. Que sont deve­nus les autres candidats ?

Pour la FNEC FP-FO, Par­cour­sup est une machine à trier et à exclure, nous en deman­dons tou­jours l’abandon. Nous deman­dons éga­le­ment l’abandon de la réforme Blan­quer du bac­ca­lau­réat dont le calen­drier a été dif­fu­sé. Le syn­di­cat ID-FO des chefs d’établissement déclare dans sa com­mu­ni­ca­tion : « Un des objets avan­cés par cette réforme du bac était la sim­pli­fi­ca­tion de cet exa­men. Force est de consta­ter que l’objectif n’est pas réel­le­ment atteint. Les élèves sont sous pres­sion pen­dant 2 années. Les éta­blis­se­ments se trans­forment à par­tir de jan­vier en centre d’examen per­ma­nent. La pres­sion devient extrême pour les chefs d’établissement, dont les adjoints en plus d’être des fai­seurs d’emploi du temps de plus en plus com­plexes durant les congés d’été doivent deve­nir des experts de la pla­ni­fi­ca­tion à l’année ! »

La FNEC FP-FO condamne le plan de relance pour la jeu­nesse dans la mesure où il s’agit de four­nir une main d’œuvre qua­si gra­tuite au patro­nat. Dans le même temps, l’avenir que pro­pose ce gou­ver­ne­ment à la jeu­nesse, c’est la pré­ca­ri­té. L’emploi en CDI n’est pas l’ennemi de la crois­sance. La hausse des salaires non plus. À l’ordre du jour de ce CSE, un texte qui assou­plit encore les condi­tions dans les­quelles les entre­prises contri­buent au finan­ce­ment de la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle. Cela ne va pas dans le bon sens.

La ren­trée 2020 est une ren­trée chao­tique, consé­quence de mesures d’austérité bud­gé­taire menées depuis des années : classes sur­char­gées, 30 élèves par classe de la mater­nelle au col­lège, entre 35 et 37 dans les lycées. Absence de rem­pla­çants ce qui remet en cause le droit à la for­ma­tion. Absence de rem­pla­çants dans une situa­tion où les qua­tor­zaines se mul­ti­plient depuis le début de l’année.

Or, le solde des postes est néga­tif pour le pro­jet de loi de finances 2021 : 157 postes en moins. Ce serait pour­suivre le sac­cage de l’instruction publique et des garan­ties sta­tu­taires des personnels.

La FNEC FP-FO exige la créa­tion de postes, le réta­blis­se­ment des postes sup­pri­més, l’ouverture de la liste com­plé­men­taire et son réabon­de­ment pour pour­voir les postes vacants.

Enfin, le ministre annonce un « Gre­nelle des pro­fes­seurs ». C’est l’ensemble des per­son­nels de l’Éducation natio­nale qui attend une aug­men­ta­tion de salaire alors que le point d’indice est gelé depuis 2000, avec une perte de pou­voir d’achat de 20 %. L’urgence étant la situa­tion des AESH, payés à temps par­tiel alors que le ser­vice implique un temps de tra­vail qui cor­res­ponde au temps scolaire.

Les GT se mul­ti­plient, mais nous n’avons tou­jours pas de date pour l’ouverture de négo­cia­tions sala­riales afin d’obtenir les 183€ d’augmentation indi­ciaire, comme les per­son­nels de la fonc­tion publique hos­pi­ta­lière. Nous deman­dons que cette aug­men­ta­tion de 49 points soit inté­grée à la grille, dans le cadre de notre atta­che­ment à l’unité de cette grille.

C’est la rai­son pour laquelle la FNEC FP-FO, avec la cgt-FO consi­dère que « Ni les sala­riés ni leurs orga­ni­sa­tions syn­di­cales ne peuvent accep­ter davan­tage que les emplois, les salaires et les garan­ties col­lec­tives soient sys­té­ma­ti­que­ment sacri­fiés au motif de la crise sani­taire (…) » et que « L’heure est à la pré­pa­ra­tion urgente du rap­port de force interprofessionnel. »

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