Compte-rendu du CTMEN du 25 février 2021 (« prime d’attractivité », oral de titularisation)
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Des conditions inacceptables de discussion
A nouveau le CTMEN était uniquement en visio. Nous avons été interrompus à plusieurs reprises. Nous avons rappelé notre exigence de rétablir les réunions en présentiel, dans la continuité du vœu soumis par la FNEC FP-FO au dernier CTMEN, et du courrier du SG de la Confédération au Premier ministre concernant la tenue des instances (en annexe).
Le ministère n’a répondu à aucune des questions posées par FO dans sa déclaration préalable.
1°) Seul point soumis au vote : la prime d’attractivité pour une partie des personnels enseignants, d’éducation et PSYEN : Aucune voix POUR !
L’ensemble des organisations syndicales se sont abstenues (FO, FSU, CGT, UNSA, CFDT, SNALC) sur le projet de décret.
Intervention de FO :
Ces miettes de primes n’ont rien à voir avec une revalorisation.
Vous reprenez à peu de chose près, la pseudo-revalorisation présentée en début d’année 2020 qui, rappelons-le, se situait dans le cadre du projet de réformes des retraites, toujours prête à sortir du carton du gouvernement, et toujours rejetée par les salariés.
Vous avez échafaudé depuis votre Grenelle de l’Éducation, un vaste chantier de refondation des statuts par la redéfinition des missions de chacun, le management par la RH de proximité s’inspirant des méthodes du privé, et la contractualisation des établissements. Ces mesures vont se traduire par davantage de pressions sur les personnels et une déréglementation statutaire sans précédent, le tout avec un point d’indice toujours gelé.
En outre, la note du ministre délégué chargé des comptes publics, en date du 4 février 2021, indiquant les hypothèses de travail pour le PLF2022 – c’est-à-dire le gel de la valeur du point d’indice ; la limitation des enveloppes catégorielles – enlève tout crédit à la communication de votre ministère concernant un plan de revalorisation à plus ou moins long terme.
La FNEC FP-FO, avec la FGF-FO, est attachée à la grille indiciaire unique de la Fonction publique dans laquelle sont classés l’ensemble des corps, grades et cadres d’emplois par catégories et s’oppose à toute tentative de casser cette unité. Par ailleurs, le gel du point d’indice a entraîné une dégradation importante du pouvoir d’achat de l’ensemble des personnels et une paupérisation d’une partie d’entre eux.