Conseil supé­rieur de l’Education du 12 juillet Com­mu­ni­qué et décla­ra­tion sur le calen­drier scolaire

12 Juil, 2018Non clas­sé

Force Ouvrière a déci­dé, avec les orga­ni­sa­tions syn­di­cales FSU, CGT, SUD, Soli­daires, UNSA Edu­ca­tion et UNL de quit­ter la séance du Conseil supé­rieur de l’Education (CSE) des 12 et 13 juillet, compte-tenu du refus du ministre de reti­rer de l’ordre du jour des textes que les mêmes orga­ni­sa­tions syn­di­cales lui deman­daient de reti­rer car aucune dis­cus­sion préa­lable n’avait été orga­ni­sée sur des pro­jets de texte dont l’application était pré­vue à la ren­trée prochaine.

Le ministre tourne le dos aux revendications

Le ministre a sou­mis au Conseil supé­rieur de l’Education pas moins de 17 pro­jets de textes et en particulier :

  • un pro­jet sur la nature et la durée des épreuves du nou­veau Baccalauréat ;
  • un pro­jet d’arrêté fixant le calen­drier sco­laire 2019/2020, qui pré­voit une pré-ren­trée des ensei­gnants le 30 août 2019. Le direc­teur de la DGESCO a d’ailleurs pré­ci­sé que compte-tenu des réformes Blan­quer du lycée et du Bac­ca­lau­réat ain­si que de Par­cour­sup il était pré­vu des réunions de concer­ta­tion pour adap­ter le calen­drier sco­laire, donc les condi­tions de tra­vail des per­son­nels, aux contre-réformes ;
  • la modi­fi­ca­tion des pro­grammes de Fran­çais, de Mathé­ma­tiques et de l’EMC des cycles 2, 3 et 4, avec date d’effet au 1er sep­tembre 2018 ;
  • un pro­jet d’arrêté sur l’enseignement facul­ta­tif de chant cho­ral qui s’inscrit dans la réforme du col­lège que les ensei­gnants ont mas­si­ve­ment reje­tée, dans le cadre d’un temps de ser­vice annua­li­sé et tour­nant le dos à la liber­té péda­go­gique des enseignants.

Pour la FNEC FP-FO, les contre-réformes doivent être abrogées

Force Ouvrière, syn­di­cat libre et indé­pen­dant, refuse la méthode du gou­ver­ne­ment, décli­née dans l’Education natio­nale, qui vise à asso­cier les orga­ni­sa­tions syn­di­cales pour co-construire des textes régres­sifs pour les per­son­nels. Le gou­ver­ne­ment Macron-Phi­lippe cherche à liqui­der tous les droits col­lec­tifs des sala­riés, des fonc­tion­naires et agents publics. Les orga­ni­sa­tions syn­di­cales sont dans le col­li­ma­teur, pour cas­ser toute riposte orga­ni­sée aux plans du gouvernement.

Qu’y a‑t-il à dis­cu­ter quand un pro­jet de calen­drier sco­laire pré­voit d’allonger le temps de tra­vail des per­son­nels de l’Education Natio­nale ? Qu’y a‑t-il à dis­cu­ter lorsque de nou­veaux pro­grammes, ancrés dans la réforme du col­lège, les cycles, doivent être impo­sés aux per­son­nels en quelques semaines ? Dis­cu­ter de quoi lorsque le gou­ver­ne­ment pour­suit à marche for­cée le tri social de Par­cour­sup, écar­tant encore plus de 300.000 lycéens de l’accès à l’enseignement supé­rieur au 12 juillet ? Qu’y a‑t-il à dis­cu­ter lorsque les réformes du lycée et du Bac­ca­lau­réat est impo­sée par le ministre, alors qu’elles ont été majo­ri­tai­re­ment reje­tées par les orga­ni­sa­tions syn­di­cales et qu’elles sus­citent la colère des personnels.

C’est sur la base des reven­di­ca­tions que Force Ouvrière a quit­té le Conseil supé­rieur de l’Education ce 12 juillet. La FNEC FP-FO reven­dique le main­tien du Bac­ca­lau­réat, diplôme natio­nal et pre­mier grade uni­ver­si­taire per­met­tant l’accès de tous les bache­liers à la filière uni­ver­si­taire et à l’université de leur choix ; le retrait de la réforme du Bac­ca­lau­réat et du lycée ; l’abrogation de la loi ORE et de Par­cour­sup ; l’abrogation de la réforme du col­lège, de la réforme des rythmes sco­laires. La FNEC FP-FO pour­sui­vra ses inter­ven­tions à tous les niveaux pour por­ter les reven­di­ca­tions des per­son­nels qui n’acceptent pas la des­truc­tion à marche for­cée de leurs droits, la dégra­da­tion de leurs condi­tions de travail. 

Décla­ra­tion de la FNEC FP-FO sur le pro­jet de calen­drier sco­laire 2019–2020

Conseil supé­rieur de l’Éducation du 12 juillet 2018

La FNEC FP-FO est oppo­sée à un calen­drier sco­laire qui place la pré-ren­trée des ensei­gnants au 30 août, comme c’est le cas dans le pro­jet d’arrêté pré­sen­té au CSE. Sous cou­vert de res­pect des dis­po­si­tions du Code de l’Education sur les 36 semaines légales de cours, le ministre pour­suit en réa­li­té les orien­ta­tions de ses pré­dé­ces­seurs en impo­sant aux ensei­gnants un allon­ge­ment de leur temps de pré­sence et de travail.

Pour la FNEC FP-FO rien dans le pro­jet d’arrêté ne s’oppose à ce que la réflexion enga­gée lors de la jour­née de pré­ren­trée se pour­suive, notam­ment dans le pre­mier degré, sur le temps de concertation.

Elle confirme son oppo­si­tion aux deux demi-jour­nées pou­vant être convo­quées en dehors du service.

Comme nous l’avons déjà indi­qué en com­mis­sion spé­cia­li­sée, le béné­fice du pont de l’Ascension doit s’appliquer à tous les per­son­nels, sans rat­tra­page exigé.

Elle rap­pelle que le calen­drier sco­laire ne per­met pas de convo­quer les ensei­gnants avant le jour de pré­ren­trée fixé par l’arrêté.

La FNEC FP-FO s’oppose enfin à ce que la période inter­mé­diaire entre les congés de prin­temps et les congés d’été atteigne 11 semaines pour la zone C, 10 en zone B et 9 en zone A.

La FNEC FP-FO rap­pelle ses reven­di­ca­tions : pas de sor­tie après le 30 juin, pas de pré-ren­trée avant le 1er sep­tembre, res­pect des 36 semaines de cours et pas une de plus, abro­ga­tion du décret Hamon du 20 août 2014 et ses 1607 heures annuelles, octroi du pont de l’Ascension sans rat­tra­page à tous les per­son­nels. Et comme le calen­drier sco­laire est étroi­te­ment lié aux diplômes natio­naux : aban­don de la réforme du lycée et du bac­ca­lau­réat, abro­ga­tion de la loi ORE et de Parcoursup.

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