Coupes bud­gé­taires à l’AEFE Avec les per­son­nels, la FNEC FP-FO exige : main­tien de tous les postes !

27 Nov, 2017Non clas­sé

L’Agence pour l’enseignement fran­çais à l’étranger (AEFE) doit faire face à une baisse de son exer­cice bud­gé­taire pour l’année 2017, après l’annulation de 42 mil­lions de cré­dit de paie­ment par le décret n°2017–1182 du 20 juillet 2017 « por­tant ouver­ture et annu­la­tion de cré­dits à titre d’avance ». Elle a pu faire face, à hau­teur de 8 mil­lions sur ses fonds propres, mais elle doit impé­ra­ti­ve­ment sup­por­ter une baisse de 33 mil­lions. En 2018 et 2019, son bud­get sera figé. Cette déci­sion met en péril la mise en paie­ment des salaires des per­son­nels pour décembre 2017.

L’AEFE a donc repor­té cette charge sur les établissements

  • Les éta­blis­se­ments devront pas­ser la par­ti­ci­pa­tion finan­cière remon­tée à l’AEFE, de 6% à 9% des frais de sco­la­ri­té en 2018, puis 7,5% en 2019.
  • L’AEFE demande à l’établissement d’effectuer des avances de tré­so­re­rie (sur des remon­tées de 2018), pour pou­voir bou­cler le bud­get 2017, les obli­geant à prendre sur les fonds de roulement.
  • Elle pré­voit la sup­pres­sion de 80 postes d’expatriés (sur 1088) et 100 postes de rési­dents (sur 5435 en 2016/2017) pour la seule année 2018/2019, et pré­voi­rait au total la sup­pres­sion de 512 postes de titu­laires sur trois ans.
  • L’AEFE gèle tous les pro­jets immo­bi­liers, hors sécu­ri­té et pro­jets plu­ri­an­nuels engagés.

Enfin, elle doit elle-même réduire les dépenses propres des ser­vices cen­traux, à hau­teur de 10%.

Les per­son­nels refusent de faire les frais de la poli­tique d’austérité du gouvernement

En octobre 2016, un rap­port de la Cour des comptes avait pré­co­ni­sé la baisse du nombre de rési­dents et de postes d’expatriés, baisse déjà visible. C’est chose faite : la sup­pres­sion de 100 postes de rési­dents et 80 postes d’expatriés, à la ren­trée 2018, est la pre­mière « four­née » d’un plan de plu­sieurs cen­taines, pré­vues pour les années sui­vantes. Il s’agit, par le non renou­vel­le­ment de ces postes, de ren­for­cer le poids des recru­té locaux, tra­duc­tion de la flexi­bi­li­té mise en place dans les ordon­nances Macron, dans les éta­blis­se­ments du réseau.

Déjà, les chances de rési­den­tia­li­sa­tion, pour les per­son­nels de droit local titu­laires de l’Education natio­nale, étaient qua­si nulles. Main­te­nant, le recours mas­sif à ce type de per­son­nel, dont la tota­li­té des salaires est à la charge de l’établissement, ren­for­ce­ra la pré­ca­ri­sa­tion : rup­ture de car­rière en France, et des coti­sa­tions retraite pour ne citer que cela.

La charge finan­cière sup­plé­men­taire que vont devoir por­ter les éta­blis­se­ments, par leur contri­bu­tion à l’AEFE et l’emploi accru de per­son­nels de droit local, à 100 % à leur charge, se fera sur les per­son­nels, les familles et les élèves. Le gou­ver­ne­ment tire une balle dans le pied d’un sys­tème déjà fra­gi­li­sé par la concur­rence d’autres éta­blis­se­ments pri­vés, et remet en ques­tion la mis­sion de ser­vice public assu­rée par l’enseignement fran­çais à l’étranger. Si le gou­ver­ne­ment touche aux bourses sco­laires, déjà réduites les années pré­cé­dentes, ce seront les familles les plus modestes aux­quelles on fer­me­ra les portes de la mis­sion de ser­vice public qu’est la scolarité.

Face à cette attaque sans pré­cé­dent sur l’enseignement en France et à l’étranger, la FNEC FP-FO n’accepte aucune régres­sion sociale, nos reven­di­ca­tions res­tent fortes pour les personnels : 

  • Renou­vel­le­ment de tous les détachements,
  • Aucune sup­pres­sion de postes de rési­dents et d’expatriés dans le réseau AEFE,
  • Non à l’augmentation du recru­te­ment local
  • Non au réta­blis­se­ment de la jour­née de carence,
  • Non à la nou­velle sai­gnée sur notre pou­voir d’achat, par l’augmentation de la CSG, la rete­nue pour pen­sion civile, et au blo­cage du point d’indice,
  • Non au ren­for­ce­ment de l’autonomie des éta­blis­se­ments, par­ti­cu­liè­re­ment à l’étranger, qui est la trans­po­si­tion de l’inversion de la hié­rar­chie des normes pour l’enseignement.
  • Non à la des­truc­tion du code du tra­vail, dont la logique concerne aus­si le sec­teur public.

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