Face au « fonc­­tion­­naires-bashing », la seule réponse : la grève !

13 Nov, 2024Com­mu­ni­qué

Pour impo­ser son bud­get d’extrême rigueur et ses mesures contre le Sta­tut et les ser­vices publics, le ministre Kas­ba­rian n’a pas hési­té ces der­niers jours à faire du « fonc­tion­naire-bashing » pour ten­ter de divi­ser les tra­vailleurs. Une cam­pagne de stig­ma­ti­sa­tion qui nous rap­pelle celle menée par le gou­ver­ne­ment Laval en 1935… avant qu’il ne baisse les salaires de tous les fonc­tion­naires de 10%.

Aujourd’hui, au pré­texte de « res­pon­sa­bi­li­ser les fonc­tion­naires », le ministre Kas­ba­rian a confir­mé la mise en place de 3 jours de carence et d’un trai­te­ment rabais­sé à 90%, lors de l’arrêt, à comp­ter du 4e jour.

Quant à la ministre de l’Éducation natio­nale, Madame Gene­tet, elle a pré­sen­té ce matin son acte 2 du « Choc des savoirs » pour­tant reje­té par les per­son­nels et les parents d’élèves.

Ce gou­ver­ne­ment mino­ri­taire mène une poli­tique de guerre contre l’É­cole publique et ses per­son­nels, contre les fonc­tion­naires. Dans cette opé­ra­tion, il béné­fi­cie des sou­tiens qu’il peut avoir, et le moins qu’on puisse dire : ça ne fait pas « riche » ! C’est par exemple N. Sar­ko­zy qui vient en ren­fort pour affir­mer qu’il y a trop d’enseignants en France et qu’ils ne tra­vaillent pas suffisamment.

Cet ancien chef de l’État a au moins deux points com­muns avec l’actuel gouvernement :

  • sa haine du Sta­tut et des ser­vices publics. Il se vante d’avoir sup­pri­mé 150 000 postes dans la Fonc­tion publique, et rap­pe­lons aus­si qu’il a mis en place les décrets Dar­cos qui ont volé deux heures de classe aux élèves du pre­mier degré pour mieux sup­pri­mer les RASED et les postes spécialisés.
  • il est issu, comme M. Bar­nier, comme E. Macron, comme l’ensemble gou­ver­ne­ment, de par­tis qui ont été balayés aux der­nières élections…

Ce gou­ver­ne­ment a face à lui l’im­mense majo­ri­té des per­son­nels qui rejettent leurs mesures anti- fonc­tion­naires. La seule réponse à leur appor­ter : la grève, la grève effi­cace pour obte­nir satis­fac­tion sur nos revendications :

  • aban­don des 4000 sup­pres­sions de postes et la créa­tion des postes nécessaires !
  • aban­don des jours de carence et de l’indemnisation des jours d’arrêt mala­die à 90% !
  • aug­men­ta­tion immé­diate de la valeur du point d’indice !
  • abro­ga­tion de la réforme des retraites Macron-Borne !
  • retrait de toutes les contre-réformes qui détruisent l’École publique !

La FNEC FP-FO pro­pose l’action com­mune aux autres fédé­ra­tions de l’Éducation natio­nale : l’action pour gagner, pas les jour­nées d’action, la vraie grève jusqu’à satisfaction !

Elle invite les per­son­nels à se réunir par­tout sur leurs lieux de tra­vail, dans les réunions syn­di­cales pour débattre de ces ques­tions, de la manière la plus effi­cace de faire recu­ler le gouvernement.

Macron-Bay­­rou conti­nue­ront à nous atta­quer : Nous ferons tout pour les bloquer !

Après la cen­sure du gou­ver­ne­ment Bar­nier, tota­le­ment illé­gi­time, le pré­sident Macron a déci­dé de pour­suivre son coup de force contre la démo­cra­tie et de nom­mer Fran­çois Bay­rou Pre­mier ministre. Ce cacique de la 5e Répu­blique, nous l’avons déjà jugé sur pièce…

Sou­tien total à la popu­la­tion et aux per­son­nels de Mayotte !

Same­di 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévas­té par le cyclone Chi­do, d’une vio­lence extrême, excep­tion­nelle, jamais vue depuis près d’un siècle. Tan­dis que des images de déso­la­tion cir­culent dans la presse, les élus locaux font état de dégâts…

Macron ne veut lâcher sur rien… Nous non plus !

Ce 11 décembre, les syn­di­cats de fonc­tion­naires ont été convo­qués en Conseil Com­mun de la Fonc­tion publique pour dis­cu­ter d’un pro­jet de décret rédui­sant de 10% l’in­dem­ni­sa­tion des jours d’ar­rêt mala­die des contrac­tuels. FO a fait reti­rer ce point de l’ordre…

La FNEC FP-FO sera aux côtés de tous ceux qui disent : nous continuons !

Grève puis­sante le jeu­di 5 décembre : 200 000 mani­fes­tants, des taux de gré­vistes record dans l’Éducation natio­nale, chez les ter­ri­to­riaux… La puis­sance de la grève, au len­de­main de la cen­sure de Bar­nier, montre que les per­son­nels n’ont aucune envie de…

Après la cen­sure, grève puis­sante ce 5 décembre ! Main­te­nant : il s’agit de trans­for­mer l’essai !

La cen­sure vient de faire tom­ber le gou­ver­ne­ment Bar­nier, suite au 49–3 pour pas­ser en force son PLFSS (pro­jet de loi de finan­ce­ment de la Sécu­ri­té sociale), ses trois jours de carence pour les fonc­tion­naires… C’est le résul­tat du refus de recon­naître le…

Main­te­nant, on n’attend plus ! GRÈVE ! Pour blo­quer Macron-Barnier !

Hier, c’était l’obstruction par­le­men­taire pour empê­cher le vote sur l’abrogation de la réforme des retraites, demain, ce sera le 49–3 pour faire pas­ser l’austérité… Mais ça ne passe pas, et ça ne pas­se­ra pas ! Les grèves se mul­ti­plient : dans l’industrie,…

Face à la vio­lence des attaques, 3 jours de carence : 3 jours de grève ! Dans l’unité, avec les cheminots !

Le gou­ver­ne­ment mino­ri­taire bran­dit déjà la menace du 49–3 pour faire pas­ser un bud­get d’une bru­ta­li­té sans pré­cé­dent : gel des salaires, sup­pres­sions de mil­liers de postes dans les ser­vices publics, jours de carence, des­truc­tion de la Sécu… Et ce dans un…

Acte II du « choc des savoirs » : une pro­vo­ca­tion de plus ! Pré­pa­rons la mobi­li­sa­tion pour gagner !

La ministre Gene­tet a annon­cé ses mesures de « l’acte II du choc des savoirs ». Ces déci­sions font suite à la réunion du 21 octobre que la FNEC FP FO avait ain­si résu­mée : Aucune réponse aux reven­di­ca­tions sur les postes et les salaires ; Main­tien de la…

Pour blo­quer Kas­ba­rian, Gene­tet et pour gagner : la grève jusqu’à satis­fac­tion, tous ensemble !

Les annonces rela­tives au pro­jet de bud­get 2025 répandent la colère dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les ser­vices. Dans les réunions syn­di­cales qui se tiennent quo­ti­dien­ne­ment, les per­son­nels expriment leur rejet des mesures envi­sa­gées par ce…

Pas un sou pour le SNU ! Le mieux est de l’abandonner !

Selon Le Monde du 4 novembre 2024, si le gou­ver­ne­ment conti­nue à s’opposer à la sup­pres­sion du SNU (Ser­vice Natio­nal Uni­ver­sel), dis­po­si­tif vou­lu par le Pré­sident Macron et des­ti­né à embri­ga­der l’ensemble des jeunes de 15 à 17 ans d’ici à 2026, il serait « en…