Grève mas­sive le 22 mars La ques­tion de la suite est posée

26 Mar, 2018Non clas­sé

Plus puis­sante que le 10 octobre : la forte mobi­li­sa­tion du 22 mars a réuni 500 000 mani­fes­tants à tra­vers toute la France. Agents publics et che­mi­nots, dans les rues, sou­te­nus par de nom­breux sala­riés du sec­teur pri­vé ont défi­lé et fait grève pour dire NON aux attaques tous azi­muts du gou­ver­ne­ment Macron-Philippe.

Dans les écoles les taux de gré­vistes s’étalent de 25% jusqu’à 35 %, comme dans l’Ain. De nom­breuses écoles étaient fer­mées (30 sur 71 à Saint Denis, par exemple). Dans le 2nd degré, la mobi­li­sa­tion a été éga­le­ment sui­vie, avec un taux de gré­vistes pou­vant atteindre les 80% dans cer­tains éta­blis­se­ments, toutes caté­go­ries de per­son­nels confondues.

Les pro­pos du pré­sident au len­de­main du 22 mars indiquent qu’il veut aller jusqu’au bout de ses contre-réformes, c’est-à-dire en finir avec l’ensemble des droits et garan­ties collectives.

De même qu’il entend impo­ser contre la majo­ri­té des orga­ni­sa­tions sa réforme du bac­ca­lau­réat, la sélec­tion à l’université, l’apprentissage dans les LP et la remise en cause des diplômes natio­naux, le gou­ver­ne­ment vou­drait en quelques semaines de « concer­ta­tion » abou­tir à un « nou­veau contrat social avec les agents de la fonc­tion publique », pour sub­sti­tuer le contrat au sta­tut, pous­ser vers la sor­tie des mil­liers d’agents à tra­vers un plan de départs dits « volon­taires » et indi­vi­dua­lise rles rémunérations.

Comme l’ensemble des fonc­tion­naires, les per­son­nels de l’Éducation natio­nale, de l’Enseignement supé­rieur et de la Recherche refusent avec force la des­truc­tion pro­gram­mée de la Fonc­tion publique et de leurs sta­tuts. Ils s’opposent aux sup­pres­sions mas­sives de postes et à l’individualisation de leur car­rière, syno­nyme de la fin de leurs sta­tuts col­lec­tifs et du ser­vice public répu­bli­cain. Ils veulent l’augmentation du point d’indice.

Le 22 mars démontre que les fonc­tion­naires et plus lar­ge­ment l’ensemble des sala­riés ne se lais­se­ront pas faire. Ils savent qu’il faut le rap­port de force d’ensemble public-pri­vé pour blo­quer toutes ces « bombes à fragmentation ».

Dans les réunions d’information syn­di­cale, les per­son­nels sont très atten­tifs à la mobi­li­sa­tion des che­mi­nots, et d’une façon plus géné­rale à la ques­tion du rap­port de force à mettre en place pour blo­quer cette politique.

Dis­cu­tons, infor­mons, organisons !

Le 3 avril les che­mi­nots sont appe­lés à débu­ter la grève. Dans les AG de che­mi­nots, la recon­duc­tion de la grève à par­tir du 3 avril est en dis­cus­sion. Cette ques­tion ne concerne pas que les che­mi­nots. La FNEC FP-FO appelle les per­son­nels à se réunir dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les ser­vices, dans l’unité, pour en débattre. La fédé­ra­tion sou­tient tous ses syn­di­cats qui réuni­ront les AG pour déci­der la grève. 

Macron-Bay­­rou conti­nue­ront à nous atta­quer : Nous ferons tout pour les bloquer !

Après la cen­sure du gou­ver­ne­ment Bar­nier, tota­le­ment illé­gi­time, le pré­sident Macron a déci­dé de pour­suivre son coup de force contre la démo­cra­tie et de nom­mer Fran­çois Bay­rou Pre­mier ministre. Ce cacique de la 5e Répu­blique, nous l’avons déjà jugé sur pièce…

Sou­tien total à la popu­la­tion et aux per­son­nels de Mayotte !

Same­di 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévas­té par le cyclone Chi­do, d’une vio­lence extrême, excep­tion­nelle, jamais vue depuis près d’un siècle. Tan­dis que des images de déso­la­tion cir­culent dans la presse, les élus locaux font état de dégâts…

Macron ne veut lâcher sur rien… Nous non plus !

Ce 11 décembre, les syn­di­cats de fonc­tion­naires ont été convo­qués en Conseil Com­mun de la Fonc­tion publique pour dis­cu­ter d’un pro­jet de décret rédui­sant de 10% l’in­dem­ni­sa­tion des jours d’ar­rêt mala­die des contrac­tuels. FO a fait reti­rer ce point de l’ordre…

La FNEC FP-FO sera aux côtés de tous ceux qui disent : nous continuons !

Grève puis­sante le jeu­di 5 décembre : 200 000 mani­fes­tants, des taux de gré­vistes record dans l’Éducation natio­nale, chez les ter­ri­to­riaux… La puis­sance de la grève, au len­de­main de la cen­sure de Bar­nier, montre que les per­son­nels n’ont aucune envie de…

Après la cen­sure, grève puis­sante ce 5 décembre ! Main­te­nant : il s’agit de trans­for­mer l’essai !

La cen­sure vient de faire tom­ber le gou­ver­ne­ment Bar­nier, suite au 49–3 pour pas­ser en force son PLFSS (pro­jet de loi de finan­ce­ment de la Sécu­ri­té sociale), ses trois jours de carence pour les fonc­tion­naires… C’est le résul­tat du refus de recon­naître le…

Main­te­nant, on n’attend plus ! GRÈVE ! Pour blo­quer Macron-Barnier !

Hier, c’était l’obstruction par­le­men­taire pour empê­cher le vote sur l’abrogation de la réforme des retraites, demain, ce sera le 49–3 pour faire pas­ser l’austérité… Mais ça ne passe pas, et ça ne pas­se­ra pas ! Les grèves se mul­ti­plient : dans l’industrie,…

Face à la vio­lence des attaques, 3 jours de carence : 3 jours de grève ! Dans l’unité, avec les cheminots !

Le gou­ver­ne­ment mino­ri­taire bran­dit déjà la menace du 49–3 pour faire pas­ser un bud­get d’une bru­ta­li­té sans pré­cé­dent : gel des salaires, sup­pres­sions de mil­liers de postes dans les ser­vices publics, jours de carence, des­truc­tion de la Sécu… Et ce dans un…

Acte II du « choc des savoirs » : une pro­vo­ca­tion de plus ! Pré­pa­rons la mobi­li­sa­tion pour gagner !

La ministre Gene­tet a annon­cé ses mesures de « l’acte II du choc des savoirs ». Ces déci­sions font suite à la réunion du 21 octobre que la FNEC FP FO avait ain­si résu­mée : Aucune réponse aux reven­di­ca­tions sur les postes et les salaires ; Main­tien de la…

Face au « fonc­­tion­­naires-bashing », la seule réponse : la grève !

Pour impo­ser son bud­get d’extrême rigueur et ses mesures contre le Sta­tut et les ser­vices publics, le ministre Kas­ba­rian n’a pas hési­té ces der­niers jours à faire du « fonc­tion­naire-bashing » pour ten­ter de divi­ser les tra­vailleurs. Une cam­pagne de…

Pour blo­quer Kas­ba­rian, Gene­tet et pour gagner : la grève jusqu’à satis­fac­tion, tous ensemble !

Les annonces rela­tives au pro­jet de bud­get 2025 répandent la colère dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les ser­vices. Dans les réunions syn­di­cales qui se tiennent quo­ti­dien­ne­ment, les per­son­nels expriment leur rejet des mesures envi­sa­gées par ce…