La FNEC FP-FO demande à être reçue par le prochain ministre
Un nouveau gouvernement va être installé. Un nouveau ministre de l’Education nationale va être désigné. Dès sa nomination, la FNEC FP-FO demandera à être reçue pour connaître ses intentions et porter les revendications.
Rythmes scolaires, collège, évaluation des personnels, inclusion… sur chacune de ces réformes, le précédent ministère est passé en force, à chaque fois il a refusé d’écouter les revendications. Les personnels de toutes catégories sont fatigués, écœurés par l’accumulation de contre-réformes qui ont désorganisé l’école et considérablement dégradé leurs conditions de travail. Ils sont inquiets pour l’avenir, pour leur poste, leur rémunération, leurs garanties statutaires, leur indépendance.
Est-il possible de laisser perdurer la situation dans laquelle le précédent gouvernement a laissé l’école et ses personnels ?
Il faut une véritable négociation et des mesures d’urgences sur tous les dossiers brûlants : la réforme du collège, les rythmes scolaires, l’évaluation des personnels, le manque de postes dans les écoles, les services et les établissements, la titularisation des fonctionnaires stagiaires, l’inclusion systématique, l’avenir de la formation professionnelle.
Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces, notamment en ce qui concerne les rythmes scolaires et le collège. Il envisage des modifications à ces réformes.
La FNEC FP-FO est disponible pour toute discussion approfondie, sans a priori sur la base des mandats qui lui ont été confiés.
Comme l’indique le communiqué du bureau confédéral de la cgt-FO à la suite du 2nd tour des élections présidentielles : « il faut respecter la liberté de négociation et la concertation sociale, ne pas confondre vitesse et précipitation, cela touche au fond et à la forme. »