Les IEN, 1ers ges­tion­naires de la rému­né­ra­tion des enseignants

Tout com­mence par une annonce minis­té­rielle d’aug­men­ta­tion de la rému­né­ra­tion des ensei­gnants pour faire face à la désaf­fec­tion crois­sante et expo­nen­tielle pour la car­rière enseignante.

D’ex­pé­rience, le SNCI-FO et sa fédé­ra­tion, s’at­ten­daient à une annonce qui ne cor­res­pon­drait pas aux attentes des 1ers concer­nés… Et ce fut le cas ! Le minis­tère par­lait rému­né­ra­tion quand les ensei­gnants notam­ment par leurs syn­di­cats des 1er (le SNUDI FO) et 2nd degrés (le SN FO LC et le SNETAA FO) exi­geaient une aug­men­ta­tion de salaire sans contrepartie.

Fin mai, le minis­tère a lan­cé le “pacte” à grand ren­fort de com­mu­ni­ca­tion ! Et ce fut le début d’une grande impro­vi­sa­tion… pre­nant appui sur des dia­po­ra­mas dont l’ins­ta­bi­li­té n’eut d’é­gale que la varia­bi­li­té des dis­cours qui les accompagnaient !

Les rec­teurs et DASEN ont sol­li­ci­té vigou­reu­se­ment les IEN et des chefs d’é­ta­blis­se­ments en vue d’or­ga­ni­ser le dis­po­si­tif en l’ab­sence de toute base réglementaire !

Le SNCI-FO et ID FO ont infor­mé par cour­rier dès le début du mois de juin le ministre et le pré­sident de la Répu­blique qu’en l’ab­sence de texte, aucune infor­ma­tion ne serait trans­mise aux auto­ri­tés aca­dé­miques ou au ministère.

Sur le fond, le pacte est une attaque de plus contre le sta­tut géné­ral de la fonc­tion publique qui met à mal le socle que consti­tue la rému­né­ra­tion à la qua­li­fi­ca­tion et non à la mis­sion ou à l’activité.

La cir­cu­laire du 27 juillet der­nier confirme nos inquié­tudes, le pacte place de bien les IEN en posi­tion de 1ers ges­tion­naires de la rému­né­ra­tion des ensei­gnants, les éloi­gnant tou­jours plus de la dimen­sion péda­go­gique de leurs mis­sions. De nou­velles tâches chro­no­phages s’a­joutent à une liste déjà longue.

Le SNCI-FO, avec sa fédé­ra­tion, la FNEC FP-FO, y est donc opposé.

Le PACTE, C’EST NON ! STOP à l’in­di­vi­dua­li­sa­tion des rémunérations.

Le SNCI-FO, avec la FNEC FP-FO, revendique :

• Une aug­men­ta­tion immé­diate et mini­male de 10% du point d’indice ;
• La recon­nais­sance de la rému­né­ra­tion à la qualification.

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