Les syndicats de la RATP appellent à un « lundi noir » le 17 février : ils ont raison !
Plus de deux mois après le déclenchement de la grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites Macron-Philippe, la FNEC FP-FO fait le constat que la résistance et la détermination des salariés restent totalement intactes.
Les salariés ne veulent rien lâcher :
➢ Comme les personnels de l’Éducation nationale qui ont manifesté par dizaines de milliers encore jeudi 6 février, et qui rejettent le marché de dupes de la pseudo-revalorisation proposé par Blanquer,
➢ comme les enseignants et les lycéens qui s’opposent massivement à la tenue des E3C et à la liquidation du baccalauréat, malgré la répression qui fait rage devant et dans les lycées,
➢ comme les enseignants-chercheurs et les étudiants qui se réunissent en Assemblées Générales, par centaines, dans les UFR, les labos, pour décider la grève et qui se donnent comme perspective : “à partir du 5 mars, les facs s’arrêtent”,
➢ comme les avocats, les éboueurs, les salariés de la CARSAT et de l’énergie …
L’UNSA-RATP, FO, Solidaires et Sud Ratp appellent à un “lundi noir” dans le métro et le RER franciliens, le lundi 17 février, premier jour de l’examen du projet de réforme des retraites à l’Assemblée nationale.
La FNEC FP-FO les soutient pleinement et appelle les personnels à mettre à l’ordre du jour dans les AG, partout où c’est possible, la grève le 17.
Elle soutient toutes les actions engagées pour faire plier le gouvernement et obtenir le retrait de la réforme des retraites par points.
Elle appelle à répondre aux initiatives interprofessionnelles et à poursuivre la tenue d’AG de secteurs, de services et d’établissements.