Par­cour­sup : le pro­jet de décret du ministre recueille zéro voix « pour » au Conseil supé­rieur de l’éducation

7 Mar, 2018Non clas­sé

Le ministre a pré­sen­té au Conseil supé­rieur de l’éducation du lun­di 5 mars 2018 un « pro­jet de décret rela­tif à la pro­cé­dure natio­nale de pré­ins­crip­tion pour l’accès aux for­ma­tions ini­tiales du pre­mier cycle de l’enseignement supé­rieur (…) ».

Par­cour­sup, c’est la liqui­da­tion des filières universitaires

Le pro­jet de décret pré­voit ni plus ni moins que la déter­mi­na­tion des capa­ci­tés d’accueil tienne compte du nombre de demandes (vœux d’inscription for­mu­lés lors de la pré­ins­crip­tion) sur trois ans et des « des pers­pec­tives d’insertion pro­fes­sion­nelle des for­ma­tions ». Cela signi­fie sou­mettre l’enseignement uni­ver­si­taire au mar­ché du tra­vail, jus­ti­fier la fer­me­ture de cen­taines de filières, de postes de titu­laires, et répondre aux injonc­tions du MEDEF dans la logique des lois LRU-Pécresse-Fio­ra­so que FO a combattues.

Les ensei­gne­ments dis­ci­pli­naires au lycée seront direc­te­ment mena­cés puisque la réforme Blan­quer « Bac­ca­lau­réat 2021 » est étroi­te­ment liée au sort des filières uni­ver­si­taires (conti­nuum bac‑3/bac+3 pré­vu par la loi Peillon de refon­da­tion de l’école). Dans ce cadre, le bac­ca­lau­réat est réduit à un simple diplôme de fin d’études avec un contrôle conti­nu géné­ra­li­sé et un par­cours à la carte pour cher­cher à répondre, dès la classe de Seconde, aux atten­dus universitaires.

Par­cour­sup, c’est la liqui­da­tion du bac­ca­lau­réat comme pre­mier grade universitaire

De fait, pour­quoi le gou­ver­ne­ment main­tien­drait-il un diplôme natio­nal, pre­mier grade uni­ver­si­taire, alors que – dans le même temps – il cherche à s’attaquer à toutes les garan­ties col­lec­tives (sta­tuts, inver­sion de la hié­rar­chie des normes avec la loi Tra­vail et les ordon­nances Macron…) ?

Le pro­jet de décret pré­voit ain­si qu’un can­di­dat qui reçoit plu­sieurs pro­po­si­tions d’admission et qui ne répond pas dans le délai impar­ti (quelques jours) « perd le béné­fice de toutes les pro­po­si­tions (…) ain­si que de l’ensemble de ses demandes d’inscription en attente de pro­po­si­tion d’un éta­blis­se­ment ». Le plan étu­diants appa­raît pour ce qu’il est : un outil de sélec­tion, la déten­tion du bac­ca­lau­réat n’étant plus la seule condi­tion pour accé­der à la filière uni­ver­si­taire de son choix. Et si des doutes pou­vaient encore sub­sis­ter : le minis­tère s’est oppo­sé à tous les amen­de­ments – pour­tant majo­ri­taires dans le CSE – qui visaient à éli­mi­ner du pro­jet de décret les dis­po­si­tions per­met­tant la sélec­tion à l’entrée de l’université.

Pour en finir avec cette poli­tique de régres­sion sociale : grève le 22 mars

Il ne peut y avoir une « bonne appli­ca­tion » du plan étu­diants : c’est ce que les orga­ni­sa­tions de l’interfédérale natio­nale (FSU, FNEC FP-FO, FERC-CGT, SUD Edu­ca­tion, SNUDEP, UNEF, UNL, SGL) ont rap­pe­lé au ministre, dans une décla­ra­tion com­mune lue en début de séance du CSE dans laquelle elles réaf­firment leur exi­gence d’abrogation de la loi ORE, du plan étu­diants et des textes régle­men­taires qui l’accompagnent. Les orga­ni­sa­tions syn­di­cales, étu­diantes et lycéennes repré­sen­tées au CSE ont voté ensemble contre le pro­jet de décret.

Vote du CSE sur le pro­jet de décret

0 voix pour, 36 contre (FO, FSU, CGT, Soli­daires, UNEF, SGL, FCPE),

21 abs­ten­tions (CFDT, UNSA), 3 refus de prendre part au vote (SNALC-FGAF)

Les fédé­ra­tions syn­di­cales ont éga­le­ment rap­pe­lé leur appel à la grève le 22 mars, avec l’ensemble des fonctionnaires.

Pour la FNEC FP-FO, seul le rap­port de forces des per­son­nels avec leurs orga­ni­sa­tions syn­di­cales peut impo­ser au gou­ver­ne­ment le retrait de ses plans des­truc­teurs contre les sta­tuts, les diplômes natio­naux, les qua­li­fi­ca­tions, les salaires, les condi­tions de tra­vail. Elle appelle l’ensemble des per­son­nels à se réunir en assem­blées géné­rales, en heures d’information syn­di­cale, pour réaf­fir­mer leurs reven­di­ca­tions et déci­der la grève.

La FNEC FP-FO a dépo­sé un pré­avis de grève pour le jeu­di 22 mars. 

Macron-Bay­­rou conti­nue­ront à nous atta­quer : Nous ferons tout pour les bloquer !

Après la cen­sure du gou­ver­ne­ment Bar­nier, tota­le­ment illé­gi­time, le pré­sident Macron a déci­dé de pour­suivre son coup de force contre la démo­cra­tie et de nom­mer Fran­çois Bay­rou Pre­mier ministre. Ce cacique de la 5e Répu­blique, nous l’avons déjà jugé sur pièce…

Sou­tien total à la popu­la­tion et aux per­son­nels de Mayotte !

Same­di 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévas­té par le cyclone Chi­do, d’une vio­lence extrême, excep­tion­nelle, jamais vue depuis près d’un siècle. Tan­dis que des images de déso­la­tion cir­culent dans la presse, les élus locaux font état de dégâts…

Macron ne veut lâcher sur rien… Nous non plus !

Ce 11 décembre, les syn­di­cats de fonc­tion­naires ont été convo­qués en Conseil Com­mun de la Fonc­tion publique pour dis­cu­ter d’un pro­jet de décret rédui­sant de 10% l’in­dem­ni­sa­tion des jours d’ar­rêt mala­die des contrac­tuels. FO a fait reti­rer ce point de l’ordre…

La FNEC FP-FO sera aux côtés de tous ceux qui disent : nous continuons !

Grève puis­sante le jeu­di 5 décembre : 200 000 mani­fes­tants, des taux de gré­vistes record dans l’Éducation natio­nale, chez les ter­ri­to­riaux… La puis­sance de la grève, au len­de­main de la cen­sure de Bar­nier, montre que les per­son­nels n’ont aucune envie de…

Après la cen­sure, grève puis­sante ce 5 décembre ! Main­te­nant : il s’agit de trans­for­mer l’essai !

La cen­sure vient de faire tom­ber le gou­ver­ne­ment Bar­nier, suite au 49–3 pour pas­ser en force son PLFSS (pro­jet de loi de finan­ce­ment de la Sécu­ri­té sociale), ses trois jours de carence pour les fonc­tion­naires… C’est le résul­tat du refus de recon­naître le…

Main­te­nant, on n’attend plus ! GRÈVE ! Pour blo­quer Macron-Barnier !

Hier, c’était l’obstruction par­le­men­taire pour empê­cher le vote sur l’abrogation de la réforme des retraites, demain, ce sera le 49–3 pour faire pas­ser l’austérité… Mais ça ne passe pas, et ça ne pas­se­ra pas ! Les grèves se mul­ti­plient : dans l’industrie,…

Face à la vio­lence des attaques, 3 jours de carence : 3 jours de grève ! Dans l’unité, avec les cheminots !

Le gou­ver­ne­ment mino­ri­taire bran­dit déjà la menace du 49–3 pour faire pas­ser un bud­get d’une bru­ta­li­té sans pré­cé­dent : gel des salaires, sup­pres­sions de mil­liers de postes dans les ser­vices publics, jours de carence, des­truc­tion de la Sécu… Et ce dans un…

Acte II du « choc des savoirs » : une pro­vo­ca­tion de plus ! Pré­pa­rons la mobi­li­sa­tion pour gagner !

La ministre Gene­tet a annon­cé ses mesures de « l’acte II du choc des savoirs ». Ces déci­sions font suite à la réunion du 21 octobre que la FNEC FP FO avait ain­si résu­mée : Aucune réponse aux reven­di­ca­tions sur les postes et les salaires ; Main­tien de la…

Face au « fonc­­tion­­naires-bashing », la seule réponse : la grève !

Pour impo­ser son bud­get d’extrême rigueur et ses mesures contre le Sta­tut et les ser­vices publics, le ministre Kas­ba­rian n’a pas hési­té ces der­niers jours à faire du « fonc­tion­naire-bashing » pour ten­ter de divi­ser les tra­vailleurs. Une cam­pagne de…

Pour blo­quer Kas­ba­rian, Gene­tet et pour gagner : la grève jusqu’à satis­fac­tion, tous ensemble !

Les annonces rela­tives au pro­jet de bud­get 2025 répandent la colère dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les ser­vices. Dans les réunions syn­di­cales qui se tiennent quo­ti­dien­ne­ment, les per­son­nels expriment leur rejet des mesures envi­sa­gées par ce…