Pas de génération sacrifiée ! Chaque élève doit avoir accès à la filière de son choix !
La gestion catastrophique par le gouvernement, relayée par le ministère avec les pseudo-protocoles sanitaires, a privé des centaines de milliers de lycéens de quatre mois de cours. Pas de vrai baccalauréat, pas d’épreuves terminales, pas de reprise dans des conditions adéquates pour préparer le rattrapage. C’est établissement par établissement que tout se fait, tant bien que mal, en fonction des moyens du bord. C’est donc un bac maison au rabais, au contrôle continu avec un gros bricolage des notes. Cette année, une fois de plus, le baccalauréat comme premier grade universitaire, donnant accès aux études supérieures est foulé aux pieds.
Le seul horizon des lycéens, pour accéder à l’enseignement supérieur c’est Parcoursup, une machine à exclure des études supérieures. L’absence de création de postes en nombre suffisant dans les universités pousse des milliers d’élèves vers des formations privées de qualité inégales et aux frais d’inscriptions exorbitants. 1000 formations privées sont intégrées à Parcoursup depuis cette année, plus de 2000 en tout.
Le ministre Blanquer et la ministre Vidal mettent tout en œuvre pour disloquer l’instruction publique de la maternelle à l’université en la livrant à l’externalisation, la territorialisation et la privatisation.
La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir, y compris avec les lycéens, pour dresser la liste des revendications et collecter les dossiers. Chacun doit accéder à son premier vœu !
Tous aux rassemblements devant les DSDEN, les rectorats, le ministère le 24 juin pour exiger :
- l’abandon de la réforme Blanquer du lycée et du bac ;
- le rétablissement du baccalauréat comme premier grade universitaire et diplôme national fondé sur le contrôle des connaissances disciplinaires à travers des épreuves nationales, terminales, ponctuelles et anonymes garantissant ainsi l’accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix ;
- l’ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac ;
- l’abandon de Parcoursup et abrogation de la loi ORE.
Montreuil le 23 juin 2020