Pas un sou pour le SNU ! Le mieux est de l’abandonner !

7 Nov, 2024Com­mu­ni­qué

Selon Le Monde du 4 novembre 2024, si le gou­ver­ne­ment conti­nue à s’opposer à la sup­pres­sion du SNU (Ser­vice Natio­nal Uni­ver­sel), dis­po­si­tif vou­lu par le Pré­sident Macron et des­ti­né à embri­ga­der l’ensemble des jeunes de 15 à 17 ans d’ici à 2026, il serait « en train de renon­cer, de fait, à sa géné­ra­li­sa­tion ».

Et pour cause : à l’heure du plan d’austérité Bar­nier de 60 mil­liards d’euros dont 40 mil­liards de réduc­tion des dépenses publiques, il n’y a pas de petites économies.

S’il était effec­ti­ve­ment éten­du aux 850 000 jeunes de la classe d’âge concer­née, pour la plu­part sco­la­ri­sés en seconde, le SNU pour­rait coû­ter 3,5 à 5 mil­liards d’euros. Or, dans un rap­port du 13 sep­tembre 2024, la Cour des comptes cri­ti­quait sévè­re­ment le dis­po­si­tif mis en place depuis 2019 « dont les objec­tifs demeurent à ce jour incer­tain », « sans pilo­tage bud­gé­taire » et « dont le coût est sous-esti­mé »…

De fait, si la mili­ta­ri­sa­tion de la jeu­nesse enthou­siasme le pré­sident Macron, ce n’est pas le cas des prin­ci­paux inté­res­sés : le taux de désis­te­ment a aug­men­té en 2023 avec 28 % contre 19 % en 2022. Devant un tel suc­cès, et à l’heure de la cure d’austérité, rien d’étonnant à ce que le pro­jet pré­si­den­tiel prenne l’eau.

Les cré­dits qui lui sont consa­crés dans le PLF 2025 dimi­nuent de près de 32 mil­lions d’euros par rap­port à 2024. Alors que le gou­ver­ne­ment affi­chait l’ambition de 80 000 par­ti­ci­pants à un séjour de cohé­sion en 2024, la cible n’est plus que de 66 000. Pour l’heure il n’y aurait que 13 300 ins­crits volon­taires pour 2025, aux­quels se join­draient les 22 400 élèves sco­la­ri­sés dans les « classes enga­gées » en seconde.

De leur côté, les com­mis­sions des finances de l’Assemblée Natio­nale et du Sénat ont adop­té le 31 octobre des amen­de­ments pour reti­rer le SNU du Pro­jet de Loi de Finances (PLF) 2025.

Il n’y a plus guère aujourd’hui que le pré­sident Macron pour défendre encore le SNU.

Pour sa part, le Conseil Natio­nal de la FNEC FP-FO réuni les 15 et 16 octobre à Paris a réaf­fir­mé « son exi­gence d’abrogation du SNU et l’abandon des « classes défense » et des « classes enga­gées » ».

Pour la FNEC FP-FO, c’est clair : « la place des jeunes est à l’Ecole, pour accé­der à l’instruction et à des qua­li­fi­ca­tions et non dans des lieux d’embrigadement dans la logique de pré­pa­ra­tion à la guerre ».

De l’argent pour les postes sta­tu­taires néces­saires, pour les classes, pour les heures de cours dis­ci­pli­naires, mais pas un sou pour le SNU !

La FNEC FP-FO rap­pelle au demeu­rant que « les per­son­nels de Jeu­nesse et Sports et leurs mis­sions ont été sacri­fiés pour impo­ser le SNU. Pour créer le rap­port de force néces­saire pour satis­faire les reven­di­ca­tions de réta­blis­se­ment d’un minis­tère de la Jeu­nesse et des Sports de plein exer­cice, d’abandon du SNU, de défense de l’Education popu­laire » la FNEC FP-FO invite les per­son­nels affec­tés dans les ser­vices dépar­te­men­taux et régio­naux Jeu­nesse et Sports à se réunir avec FO afin de dres­ser les reven­di­ca­tions et de dis­cu­ter des moyens effi­caces pour les faire aboutir.

Face à la vio­lence des attaques, 3 jours de carence : 3 jours de grève ! Dans l’unité, avec les cheminots !

Le gou­ver­ne­ment mino­ri­taire bran­dit déjà la menace du 49–3 pour faire pas­ser un bud­get d’une bru­ta­li­té sans pré­cé­dent : gel des salaires, sup­pres­sions de mil­liers de postes dans les ser­vices publics, jours de carence, des­truc­tion de la Sécu… Et ce dans un…

Acte II du « choc des savoirs » : une pro­vo­ca­tion de plus ! Pré­pa­rons la mobi­li­sa­tion pour gagner !

La ministre Gene­tet a annon­cé ses mesures de « l’acte II du choc des savoirs ». Ces déci­sions font suite à la réunion du 21 octobre que la FNEC FP FO avait ain­si résu­mée : Aucune réponse aux reven­di­ca­tions sur les postes et les salaires ; Main­tien de la…

Face au « fonc­­tion­­naires-bashing », la seule réponse : la grève !

Pour impo­ser son bud­get d’extrême rigueur et ses mesures contre le Sta­tut et les ser­vices publics, le ministre Kas­ba­rian n’a pas hési­té ces der­niers jours à faire du « fonc­tion­naire-bashing » pour ten­ter de divi­ser les tra­vailleurs. Une cam­pagne de…

Pour blo­quer Kas­ba­rian, Gene­tet et pour gagner : la grève jusqu’à satis­fac­tion, tous ensemble !

Les annonces rela­tives au pro­jet de bud­get 2025 répandent la colère dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les ser­vices. Dans les réunions syn­di­cales qui se tiennent quo­ti­dien­ne­ment, les per­son­nels expriment leur rejet des mesures envi­sa­gées par ce…

Audience du 5 novembre 2024 avec le ministre char­gé de la réus­site sco­laire et de l’en­sei­gne­ment professionnel

Une délé­ga­tion de la FNEC FP-FO a été reçue par Alexandre Por­tier, ministre délé­gué char­gé de la réus­site sco­laire et de l’en­sei­gne­ment pro­fes­sion­nel. Il a pré­ci­sé en pré­am­bule ses champs de pilo­tage direct : voie pro­fes­sion­nelle, orien­ta­tion, école…

Bud­get aus­té­ri­taire, casse du Sta­tut, jours de carence, contre-réformes… Le gou­ver­ne­ment veut pas­ser en force ! Nous ne lais­se­rons pas faire !

Le gou­ver­ne­ment veut dérou­ler sa poli­tique aus­té­ri­taire et main­te­nir les dizaines de mil­liards d’euros de cadeaux fis­caux et d’exonérations de coti­sa­tions sociales au patro­nat. En dif­fi­cul­té pour faire pas­ser son bud­get de 60 mil­liards d’euros de coupes, il…

Le gou­ver­ne­ment s’acharne sur les fonc­tion­naires ! Si nous ne les arrê­tons pas, ils nous pren­dront tout !

3 jours de carence pour « res­pon­sa­bi­li­ser les fonc­tion­naires » (G. Kas­ba­rian) Dans le cadre du bud­get 2025 et des 60 mil­liards d’é­co­no­mies à réa­li­ser sur le dos des sala­riés et des ser­vices publics, le gou­ver­ne­ment Macron-Bar­nier pré­voit d’allonger de 1 à 3…

Plus de 2000 cama­rades FO à la Mutua­li­té : un mee­ting combatif !

Ce 26 octobre, des délé­ga­tions de toute la France se sont retrou­vées dans une salle comble et sur­vol­tée, déter­mi­nés à en découdre pour l’a­bro­ga­tion de la réforme des retraites : « On est là, on est là, même si Macron le veut pas, nous on est là ! Ni…

UNSS : les dérives de la privatisation

Mar­di 15 octobre, le quo­ti­dien l’Équipe publiait un article sur de l’argent du Bah­reïn en lien avec le pré­sident de l’UNSS, Oli­vier Girault. Ce der­nier a confir­mé la majo­ri­té des infor­ma­tions le jour même à la radio. L’ISF, la fédé­ra­tion inter­na­tio­nale du…

Dans l’Hérault comme ailleurs : bas les pattes sur les liber­tés démocratiques !

Pour la 3e fois en quelques semaines, le pré­fet de l’Hérault a pro­non­cé l’interdiction de la mani­fes­ta­tion du same­di 12 octobre pour le ces­sez-le-feu en Pales­tine et au Liban, l’ar­rêt du mas­sacre des popu­la­tions, l’ar­rêt des livrai­sons d’armes à Israël. Le 2…