Plan étu­diants, Par­cour­sup, Bac­ca­lau­réat, Postes… : tout est lié !

23 Jan, 2018Non clas­sé

1er février : mobi­li­sa­tion natio­nale des ensei­gnants, des étu­diants, des lycéens, à l’appel des fédé­ra­tions FO, CGT, FSU, SUD, avec l’UNEF, UNL, UNL SD, SGL

La loi sur l’orientation et la réus­site des étu­diants ? C’est la sélec­tion à l’entrée à l’université. C’est la concur­rence entre éta­blis­se­ments qui devient la règle, per­cu­tant de plein fouet les garan­ties sta­tu­taires des ensei­gnants chercheurs.

Si le Bac ne per­met plus à chaque bache­lier d’accéder aux études supé­rieures de son choix, il n’est plus le pre­mier grade uni­ver­si­taire. Si l’accès à l’enseignement supé­rieur dépend d’attendus dif­fé­rents d’un éta­blis­se­ment à l’autre, alors le Bac comme diplôme natio­nal n’a plus de rai­son d’être : il est de trop ! La porte est grande ouverte au diplôme mai­son qui ne vaut que ce que vaut la répu­ta­tion du lycée. Un tel sys­tème repo­sant sur la com­pé­ti­tion entre­rait immé­dia­te­ment en conflit direct avec les garan­ties sta­tu­taires des professeurs.

C’est tout le conte­nu de ce que s’apprête à annon­cer la com­mis­sion Mathiot qui veut notam­ment intro­duire le contrôle conti­nu pour mettre en cause les épreuves ter­mi­nales, natio­nales et ano­nymes, et qui veut réduire dras­ti­que­ment le nombre d’épreuves dis­ci­pli­naires, avec à la clé de nou­velles sup­pres­sions d’heures de cours et de postes dès la ren­trée pro­chaine, dans les lycées et les collèges.

Pour la FNEC FP FO, le bas­cu­le­ment que pré­pare le gou­ver­ne­ment ne laisse d’autre choix aux per­son­nels que le rap­port de force, la mobi­li­sa­tion unie de l’ensemble des ensei­gnants, du second degré à l’université.

Les fédé­ra­tions natio­nales de l’enseignement FO-FSU-CGT-SUD repré­sen­tant l’ensemble des per­son­nels de l’Éducation natio­nale de l’enseignement supé­rieur et de la recherche, et les orga­ni­sa­tions de jeu­nesse UNEF-UNL-SGL-UNL SD appellent à la mobi­li­sa­tion le 1er février. 

Elles appellent les per­son­nels des éta­blis­se­ments du second degré, des uni­ver­si­tés « à se mobi­li­ser le jeu­di 1er février 2018, à se réunir, dès main­te­nant, en assem­blée géné­rale, à se mobi­li­ser sous toutes les formes déci­dées col­lec­ti­ve­ment, y com­pris par la grève le 1er février, dans les uni­ver­si­tés et les lycées pour aler­ter sur les dan­gers des réformes en cours. »

Elles exigent :

« • Le main­tien du bac­ca­lau­réat comme diplôme natio­nal et 1er grade uni­ver­si­taire, garan­tis­sant l’accès de tous les bache­liers sur tout le ter­ri­toire aux filières post bac et aux éta­blis­se­ments de leur choix.

  • L’ouverture mas­sive de places sup­plé­men­taires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélec­tion à l’entrée à l’université.
  • Le refus de l’instauration de blocs de com­pé­tences en lieu et place des diplômes et des qualifications.
  • L’abandon du pro­jet de loi sur 1er cycle post bac et du plan « étu­diants » qui l’accompagne, condi­tion pour per­mettre une réforme ambi­tieuse qui garan­tisse le libre accès de cha­cun au supérieur. »

D’ores et déjà, dans les CTA de Cler­mont Fer­rand, de Rouen, de Paris… des motions com­munes repre­nant ces exi­gences et appe­lant au 1er février sont votées par les repré­sen­tants FO, CGT, FSU…

Dans plu­sieurs uni­ver­si­tés, à Amiens, Mont­pel­lier, Tou­louse… des AG prennent posi­tion pour l’abandon du plan étu­diants. Des motions sont adop­tées dans un grand nombre de com­mis­sions for­ma­tion et vie uni­ver­si­taire : les per­son­nels s’élèvent contre les « atten­dus ». Ils n’ont ni les moyens ni la volon­té de clas­ser et trier les mil­liers de can­di­da­tures que les uni­ver­si­tés s’apprêtent à recevoir.

Dans le 2nd degré, les per­son­nels refusent d’être asso­ciés à toute « pré­sé­lec­tion » des élèves et demandent le retrait des « fiches ave­nir ». Ils veulent gar­der leurs dis­ci­plines, leurs sta­tuts, leurs postes mena­cés par la réforme du bac­ca­lau­réat et du lycée. Dans des dizaines d’établissements, les per­son­nels réunis avec leurs syn­di­cats, prennent posi­tion en s’appuyant sur les reven­di­ca­tions de l’appel inter­fé­dé­ral et en repre­nant à leur compte l’appel au 1er février.

La FNEC FP-FO appelle les per­son­nels à s’appuyer sur l’action com­mune FO CGT FSU SUD UNEF UNL UNL SD SGL : AG dans toutes les uni­ver­si­tés, dans tous les éta­blis­se­ments du second degré, pour faire le point, dis­cu­ter du néces­saire rap­port de force, prendre posi­tion sur les reven­di­ca­tions, déci­der la grève le 1er février. 

La FNEC FP-FO a dépo­sé un pré­avis de grève en ce sens.

Une nou­velle réunion inter­fé­dé­rale natio­nale se tien­dra le 1er février au soir pour pro­po­ser des suites à cette jour­née de mobilisation.

L’État pro­tège l’institution catho­lique… Ren­dez l’argent à l’École publique !

Depuis février 2025 et les men­songes de Fran­çois Bay­rou pour pro­té­ger Notre-Dame-de-Béthar­ram, les témoi­gnages met­tant en cause l’enseignement catho­lique se mul­ti­plient et visent de nom­breux éta­blis­se­ments pri­vés sous contrat. Vio­lences phy­siques, agressions…

Concours d’enseignement : le gou­ver­ne­ment passe en force !

Face au tol­lé pro­vo­qué par son pro­jet de réforme des concours et de la for­ma­tion des ensei­gnants, la ministre Nicole Bel­lou­bet avait dû renon­cer à publier le décret fon­da­teur de cette réforme. Un an plus tard, presque jour pour jour, Éli­sa­beth Borne,…

1er mai : contre la guerre, pour nos revendications !

Le gou­ver­ne­ment Macron-Bay­rou, par­ti­san de la pour­suite de la guerre en Ukraine et des éco­no­mies de guerre, annonce un trai­te­ment de choc contre la Sécu­ri­té sociale et les ser­vices publics. Dans ce contexte, la jour­née inter­na­tio­nale des reven­di­ca­tions des…

GT « dyna­mi­sa­tion » du milieu de car­rière : Aucune réelle reva­lo­ri­sa­tion et un nou­veau ren­­dez-vous de car­rière cou­pe­ret pour la classe exceptionnelle !

Un groupe de tra­vail « dyna­mi­sa­tion des milieux de car­rière des ensei­gnants et des corps assi­mi­lés » s’est réuni le 9 avril 2025. Il avait pour objec­tif de détailler les pro­po­si­tions de la ministre pour « reva­lo­ri­ser » le milieu de car­rière. En résu­mé, la…

Soli­da­ri­té avec les syn­di­ca­listes et ensei­gnants de Côte d’Ivoire ! La répres­sion doit cesser !

Nous avons été infor­més de l’arrestation de plu­sieurs cama­rades du syn­di­cat de l’enseignement de la Confé­dé­ra­tion Syn­di­cale Espoir de Côte d’Ivoire, par­fois au milieu de la nuit, par des poli­ciers cagou­lés, devant leurs familles téta­ni­sées. Nous transmettons…

Pro­té­ger l’École, ses per­son­nels et ses élèves, c’est d’abord arrê­ter l’austérité !

Depuis les décla­ra­tions de la ministre Borne le 21 février annon­çant des fouilles de sacs à l’entrée des éta­blis­se­ments et le dis­cours va-t-en-guerre du pré­sident Macron le 5 mars, l’étau de la répres­sion se res­serre sur la jeu­nesse. Le 6 mars, le Sénat a…

Ras­sem­ble­ment au minis­tère le 2 avril : La ministre doit répondre ! On ne lâche­ra rien !

Mer­cre­di 2 avril, la FNEC FP-FO était pré­sente avec les 200 mani­fes­tants ras­sem­blés devant le minis­tère : des comi­tés et délé­ga­tions de per­son­nels, de parents d’élèves et d’élus venus du Var, du Tarn, de l’Yonne, de Côte d’Or, de Haute Garonne, de Gironde, de…

For­ma­tion des ensei­gnants et concours d’enseignement : le Minis­tère refuse toute négo­cia­tion ! La FNEC FP-FO quitte la séance

Mer­cre­di 2 avril, le minis­tère de l’Éducation natio­nale, de l’enseignement supé­rieur et de la recherche a orga­ni­sé un “groupe de tra­vail” pour pré­sen­ter dans ses grandes lignes la réforme de la for­ma­tion des ensei­gnants, en pre­mier lieu les modi­fi­ca­tions des…

Compte-ren­­du de l’audience au minis­tère de l’Éducation nationale

Pour rap­pel, la FNEC FP-FO, avec le sou­tien de sa Confé­dé­ra­tion, s’était adres­sée à la ministre Borne pour lui deman­der une audience dans le cadre de l’appel du comi­té des écoles et éta­blis­se­ments de l’Yonne à faire conver­ger les reven­di­ca­tions au ministère…

À bas la guerre ! Non à l’économie de guerre !

« Nous sommes en guerre » scande le pré­sident Macron comme au temps du Covid. La pres­sion ne fait que com­men­cer pour, au nom du « monde libre », jus­ti­fier son bud­get de misère et la des­truc­tion des acquis sociaux en conti­nuant d’alimenter la marche à la…